Galerie Paul Facchetti : une touche d'art moderne |
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Lesb débuts de certaines galeries ressemblent étrangement à de belles histoires. Il y a les personnages et les lieux prédestinés. Il faut attendre un hasard pour que le rideau se lève. Wols vient de mourir, il entre dans la légende. De grandes batailles sont encore à livrer pour faire admettre l'abstraction lyrique. La galerie Facchetti d'emblée attaque, grâce à Michel Tapié qui y présente dès 1951, Signifiants de l'informel (avec Fautrier, Dubuffet, Michaux, Riopelle, Serpan).
Le 29 janvier 1954 est une grande date dans cette histoire : c'est l'arrivée à Paris, venu d'une Vienne qui est encore à sa Sécession et d'une Inde qui est déjà hippie : Hundertwasser.
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Salvador Dali Les portraits de Paul Facchetti utilisent souvent le ton dramatique en utilisant une lumière qui se rapproche de la touche picturale dans le studio photographique. Les caractères marqués conviennent bien à ce style de photo, et Salvador Dali, qui fait le miel de tout photographe, est le sujet parfait de l'appareil de Facchetti. |
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Amoureux de la peinture, ils attendent d'elle des choses précises. Ils jugent, tranchent, décident, leurs relation avec les artistes prennent vite un ton passionel. |
texte de Jean-Jacques Lévêque dans Cimaise, juin 1968.